Le recours à des parcours contenant des routes et chemins de terre non asphaltés est une mode chez les organisateurs de courses cyclistes sur route. Le vélo façon gravel apparaît de plus en plus chez les professionnels. Dernier exemple avec la Clásica Jaén, nouvelle course espagnole que l’on pourrait résumer comme la version andalouse des Strade Bianche. Mais est-ce que cette mode du chemin de terre plaît aux coureurs ? Réponse avec les Belges Loïc Vliegen et Sébastien Grignard.
Le coureur kazakh Alexey Lutsenko a remporté la première édition de la Clásica Jaén en Andalousie. Cette nouvelle course proposait un parcours fait de chemins de terre au milieu des oliviers. Soit une version espagnole des jeunes mais célèbres Strade Bianche italiennes.
Le recours à ces chemins de terre sur des courses professionnelles sur route est devenu une mode chez les organisateurs. La tentation, on le comprend, est assez irrésistible. Ces passages renvoient à une certaine nostalgie du cyclisme héroïque d’antan. Les chemins de terre apportent aussi leur lot de belles images, de spectacle, et de facteurs imprévus comme les chutes et les problèmes mécaniques. N’oublions pas aussi l’effet de mode du gravel qui agite en ce moment le monde des cyclotouristes amateurs.