Attendre sagement dans le peloton et attaquer en fin de course, c’est terminé ! La tendance dans le cyclisme actuel, c’est l’offensive de loin. Après plusieurs démonstrations du genre, notamment de Remco Evenepoel ou Mathieu Van der Poel, place à Tadej Pogacar, double vainqueur du Tour de France.
Lundi, sous le déluge, Remco Evenepoel (Deceuninck – Quick Step) a gagné en solitaire la Coppa Bernocchi, une semi-classique italienne courue autour de Legnano, dans le nord du pays. Le Belge a distancé, à 31 kilomètres de l’arrivée, ses cinq compagnons d’échappée.
Ne pas avoir peur de partir de loin, voire de très loin : une stratégie plutôt récente affectionnée par Evenepoel, Mathieu Van der Poel, sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne cette année par exemple, ou encore peut-être bientôt par… Tadej Pogacar. Le vainqueur du Tour de France a en effet tenté le coup mardi durant la centième édition des Trois Vallées varesines, une course d’un jour disputée en Italie sur 196,7 km entre Busto Arsizio et Varese. Avec son équipier italien au sein du team UAE Emirates Davide Formolo, le Slovène est parti à… 120 kilomètres de l’arrivée.
"J’ai simplement voulu donner le maximum tout en prenant du plaisir sur cette épreuve. Ça a permis de tester nos jambes", a souri Pogacar en conférence de presse à Varese. "On voit de plus en plus des attaques de loin, je pense vraiment que c’est une évolution positive. Ça rend les courses plus ouvertes et plus attrayantes, ça rend aussi le cyclisme plus intéressant pour les fans", a ensuite indiqué le Slovène de 23 ans.