Le rendez-vous est matinal. 8h45 à Tubize. Nous sommes à deux pas du centre national des Diables rouges. Ludovic Robeet nous attend à l’entrée d’une salle de fitness. Personne à l’horizon. L’endroit est vide. Un peu austère. Juste de la musique en toile de fond. C’est ici que le coureur brabançon jette les bases de sa nouvelle saison.
"Je suis un lève-tôt. J'aime faire mes exercices et m’entraîner le matin" précise d’emblée le coureur de l’équipe Bingoal – Sauces Pauwels.
Au programme : 1h15 de salle. De la muscu, du renforcement et du gainage. Un travail essentiel durant l’hiver.
"L’hiver permet de combler les manques de la saison" explique le coureur de Oisquercq. "Si on a un déficit quelque part, on va essayer de le travailler durant l’hiver. Moi, je sais que musculairement, mon côté gauche est beaucoup plus fort que le droit. La salle permet de remuscler un peu tout le corps. Même les parties qui travaillent moins sur le vélo comme le dos et les abdos. On fait du gainage pour vraiment renforcer le haut du tronc. De la muscu pour prendre de la force et essayer de progresser. Et puis, ça permet aussi de faire autre chose que du vélo. Parce que tout le temps du vélo. A la fin, il y a beaucoup de vélo (rires)".
Ce qui est difficile pour moi, c’est de rester inactif. Rester enfermé toute une journée, ce n’est pas pour moi !