"Les hackers n'ont pas eu accès à des données personnelles ou à des informations classifiées", a assuré jeudi à la Chambre Alexander De Croo, citant le parquet fédéral.
Le Premier ministre était interrogé sur la cyberattaque dont a été victime le SPF Intérieur. Celui-ci avait annoncé mardi avoir subi une attaque "complexe, sophistiquée et ciblée". Une enquête judiciaire est en cours. "La détermination et le caractère discret de cet acteur éveillent des suspicions d'espionnage", ajoutait le SPF.
Des données personnelles ou classifiées ne figurent pas sur le réseau piraté
"Les systèmes ont entretemps été sécurisés", a assuré Alexander De Croo devant les députés. "Le parquet fédéral a confirmé que les hackers n'ont pas accédé à des données personnelles ou classifiées. Elles ne figurent pas sur ce réseau."
Par ailleurs, "dire que les banques de données des empreintes digitales auraient pu être piratées, c'est n'importe quoi ! ", a ajouté le Premier ministre. "Ces banques de données n'existent pas. Les empreintes digitales ne sont pas reprises dans une banque de données centrale. Il faut rester prudent par rapport à ces banques de données", a-t-il dit.
M. De Croo a par ailleurs indiqué que, dans quelques semaines, l'Otan consacrera un sommet intenational à la cybersécurité.
Également interrogée, la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden a suggéré de mettre en place un système ICT fédéral. "Je me demande si le gouvernement fédéral ne pourrait pas mettre en commun ses connaissances. Chaque service public travaille avec son propre système ICT. Un système ICT fédéral pourrait avoir une plus grande attractivité", a estimé la ministre.
Au début du mois de mai, c'est le réseau de Belnet, qui connecte les établissements d’enseignement supérieur et universitaires, les centres de recherche et les administrations publiques, qui était la cible d’une attaque DDoS de grande ampleur.