Le Qatar n’est toutefois pas en mesure d’augmenter sa production dans les années à venir. Ce n’est qu’en 2025 que davantage de gaz sera à nouveau disponible, lorsqu’un nouveau projet commencera à produire. Une quantité encore plus importante de gaz sera ensuite disponible en 2027.
Pour Saad Al-Kaabi, les commentaires actuels concernant l’élimination totale du gaz et l’utilisation d’énergies renouvelables à sa place ne sont d’aucune utilité. "Les investisseurs dans le secteur du gaz envisagent des périodes de 25, 30, 40 ans pour récupérer leur argent. Si les gouvernements ne soutiennent pas cela, il sera difficile pour les investisseurs d’intervenir."
L’Europe a dépensé beaucoup d’argent pour remplir ses réserves de gaz ces derniers mois. Pour ce faire, elle a acheté du GNL sur le marché libre, ce qui a entraîné une forte hausse des prix. En conséquence, l’Europe est devenue une région recherchée par les vendeurs de GNL pour y envoyer leurs navires-citernes.
Comme les stocks sont à présent pleins, ces navires ne peuvent cependant plus décharger leurs cargaisons, rapporte le journal économique allemand Handelsblatt. Plus de 35 navires attendent au large de la côte méditerranéenne espagnole. Le risque est que ces navires décident de se déplacer vers une autre région comme l’Asie.