L’Agence fédérale allemande des réseaux, régulateur de l’énergie, a estimé samedi que le problème technique évoqué par la Russie ne "pouvait justifier techniquement la mise à l’arrêt des activités" du gazoduc Nord Stream 1. Un point de vue partagé par le groupe allemand Siemens Energy, qui n’a cette fois pas été associé à l’opération de maintenance menée par Gazprom.
Le géant russe avait déjà réduit à 20% de leur capacité les livraisons de gaz à l’Allemagne via Nord Stream 1, la veille de sa fermeture mercredi. Gazprom avait également invoqué des problèmes techniques que la société n’était pas en mesure de résoudre en raison des sanctions occidentales. Les dirigeants européens, pour leur part, considèrent la fermeture des vannes de gaz russe comme étant un moyen de pression politique.
En réponse, le Commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, a déclaré samedi que l’UE était "bien préparée" si la Russie suspendait complètement ses livraisons de gaz. "L’approvisionnement en gaz de l’UE est actuellement de 80%, grâce à la diversification des sources", a-t-il déclaré.