Crise, nous sommes en période de transition et pas de crise ponctuelle, retour de l'État édredon
Chronique Économique
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"La France a peur", c'est par ses mots-chocs que le journaliste Roger Gicquel ouvrait son journal télévisé sur TF1 le 18 février 1976. A l'époque, cette phrase-choc faisait référence à une sordide affaire de meurtre d'enfant. Depuis, cette phrase est utilisée hors de son contexte pour montrer que nous sommes dans une situation de peur.
Le mot peur est celui que nous ne prononçons pas, mais qui est en quelque sorte dans tous les esprits. Mon confrère Marc Fiorentino, l'auteur de la lettre d'information Morning Zapping, l'a bien compris. En France, en Belgique et ailleurs, on a peur. De quoi ? De l'hiver, de la pénurie, des notes d'électricité, de la récession que les gens normaux appellent la crise, de l'inflation bien entendu, de la Russie et de son référendum dans les régions occupées, de la hausse des taux d'intérêt, etc. La peur est partout.
Marc Fiorentino pose la bonne question : a-t-on raison d'avoir peur ? Oui et non. Oui, parce que toutes ces menaces présentes ou à venir ne sont pas agréables à vivre. Et non, parce que ce moment désagréable ne durera pas éternellement et qu'il y a déjà énormément de signaux positifs. Mais s'il y a peur, c'est aussi en raison de la crainte qu'il n'y ait plus de progrès. Le progrès, au fond, c'est quoi ? C'est juste la certitude qu'on vit mieux que ses parents et moins bien que ses enfants. En d'autres mots, le progrès, c'est dire qu'on est mieux aujourd'hui qu'hier et moins bien que demain. Or, justement, cette vision du progrès n'existe plus dans l'esprit de pas mal de nos concitoyens.
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