C'est un scandale qui trouve ses origines en province d'Anvers, mais qui éclabousse surtout les pays limitrophes au nôtre. Ce scandale, c'est celui des œufs contaminés au fipronil, un insecticide utilisé dans l'éradication du pou rouge. De "mesures de précaution" en "mesures de précautions", nous sommes passés de quelques milliers d’œufs potentiellement contaminés à plusieurs millions devenus "toxiques". Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi l'Afsca semble-t-elle calmer le jeu alors que ses homologues allemands et néerlandais sont beaucoup plus alarmistes?
Fin juillet: l'Afsca retire des rayons les œufs d'un certain nombre d'entreprises de volaille flamande
Ce sont la Gazet Van Antwerpen et De Standaard qui l'annoncent, l'Afsca fait retirer du marché des oeufs issus d'élevages ciblés. En cause, des tests ayant démontrés que ceux-ci avaient été contaminés par du fipronil, un insecticide interdit mais néanmoins utilisé dans diverses solutions de nettoyage. La distribution des œufs en question a dès lors été arrêtée par principe de précaution.Officiellement, ceux-ci ne représentant aucun danger pour la santé publique.
L'Afsca insiste sur la non-toxicité et le principe de précaution. Dans les faits, seule une entreprises de Ravels, dans la province d'Anvers, aurait fournit des des solutions de nettoyage contenant du fipronil à des entreprises de volaille.
A l'origine de l'affaire, des éleveurs de volailles aux Pays-Bas ayant fait appel à Chickfriend, une société de Ravels spécialisée pour éradiquer la prolifération du pou rouge, un parasite très néfaste pour les poules. Cette société aurait employé un produit à base de plantes, le Dega 16, contaminé par le principe actif du fipronil.