Un chômage temporaire est donc utile au cas par cas, mais cela ne nous explique toujours pas les raisons pour lesquelles le chômage est la mesure prioritaire. Pour le cabinet Dermagne, il s’agit simplement d’un choix politique plus rapide à mettre en place qu’une aide sur la facture d’énergie.
Et pour cause, "si la Belgique bloquait les prix de l’énergie, les prix du marché eux continueraient d’évoluer et il faudrait compenser", explique à son tour le cabinet Van der Straeten en charge de l’Énergie. "Si c’était le fournisseur qui décidait de compenser, cela finirait par se ressentir sur la facture des citoyens et si c’était l’État, cela se ressentirait dans leurs impôts."
"De plus, la Belgique est un pays très interconnecté en matière de gaz et d’électricité. Si nous décidions de baisser le prix de ces énergies, les pays voisins l’achèteraient, ce qui n’aiderait pas. Quelle que soit la formule, il faut impérativement que le plafonnement vienne du niveau européen pour éviter les distorsions dans les pays." Et ça, ça prend du temps.