Dix organisations retournent ce mardi devant le tribunal de première instance de Bruxelles pour demander le paiement des astreintes dues par l’État en raison de sa gestion des demandes de protection internationale au Petit-Château à Bruxelles (les demandes d’asile). Et ce mercredi, elles plaideront pour une hausse du montant des astreintes. L’État avait été condamné le 19 janvier dernier mais depuis, rien ne bouge, déplorent les organisations. Le Ciré dénonce une crise de l’accueil doublée d’une crise démocratique.
Cette crise est effectivement davantage une crise de l'accueil qu'une crise des migrants. Le tribunal de première instance de Bruxelles ne s’y est pas trompé dans son ordonnance du 19 janvier dernier, en statuant que l’État Belge ne remplit pas ses obligations internationales et en le condamnant à le faire, sous peine d’astreintes.