Environ 1200 médecins, chefs de service ou responsables d’unités hospitalières, ont symboliquement remis leur démission aujourd’hui dans l’Hexagone. Parmi eux, Fanny Durig, gériatre et cheffe du service de réadaptation gériatrique à l’hôpital de Douai.
Clairement, cela ne signifie pas que ces médecins arrêtent de travailler. "Il n’est absolument pas question d’arrêter de soigner les gens", explique-t-elle. "C’est même pour se recentrer là-dessus que nous nous mobilisons". Ils renoncent en fait à leur charge administrative.
Les revendications des médecins, et plus largement du personnel hospitalier, n’ont pas changé depuis des mois. Ils réclament un budget réaliste pour financer le secteur hospitalier, notamment pour engager du personnel et revaloriser les salaires. "En France, les salaires des infirmiers sont inférieurs par rapport aux autres pays de l’OCDE. Une revalorisation salariale est indispensable, on demande 300€ en plus par mois pour tout le personnel hospitalier", détaille le docteur Durigue.