Lors des questions orales, à la séance plénière de la Chambre, ce jeudi, plusieurs questions adressées au Premier ministre et au ministre de la Justice avaient trait à l’Ukraine et aux crimes de guerre et aux violations des droits de l’homme commis dans le cadre du conflit avec la Russie.
En réponse à ces questions, le vice-premier ministre et ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a déclaré que la Belgique était prête à envoyer une équipe de la "Disaster Victim Identification" (Identification des victimes -DVI) en Ukraine pour participer aux enquêtes sur les possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le contexte de la guerre déclenchée par la Russie. Le ministre de la Justice a cependant mis une condition : que la sécurité de l’équipe qui serait envoyée en Ukraine soit garantie.
Vincent Van Quickenborne a aussi expliqué que la question d’envoyer des membres du DVI en Ukraine avait été discutée au cours d’une réunion avec la police fédérale et l’Organe de Coordination d’Analyse de la Menace (OCAM) consacrée aux demandes qui ont été formulées aussi bien par la Cour pénale internationale, dont le procureur a ouvert une enquête, que le procureur général ukrainien. "Ce ne sera pas une mission évidente", a souligné le ministre qui a évoqué pas moins de 5000 lieux à investiguer. En Belgique, le parquet fédéral est prêt à ouvrir une enquête si une plainte venait à être déposée.