Le printemps approche à grands pas et la majorité d'entre nous a tendance à voir le bout du tunnel concernant la pandémie de la Covid-19. Alors, peut-on s'imaginer des mois plus tranquilles ? Le point avec Leïla Belkhir, infectiologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc, dans "La Grande Forme".
Le variant Omicron, qui pourrait contaminer 60% des Européens d'ici mars, a amorcé une nouvelle phase de la pandémie de Covid-19 dans la région et pourrait la rapprocher de son dénouement, a estimé dimanche le directeur de l'OMS Europe.
De son côté, Leïla Belkhir, infectiologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc, estime qu'on va clairement vers une tendance qui s'améliore : "C'est indéniable ! Evidemment, on a toujours 2-3 patients qui rentrent chaque jour à l'hôpital (Saint-Luc) mais d'autres en sortent également donc le nombre d'hospitalisations ne fait que diminuer. Donc on peut être optimistes tout en restant réalistes... On a déjà eu tellement de mauvaises surprises qu'il vaut mieux rester dans une expectative sans pour autant l'être de façon négative et mettre à profit le temps où on est moins dans l'urgence pour réfléchir à des solutions plus pérennes à l'avenir."
Le variant Omicron : un cadeau ?
Quant au variant Omicron, notre spécialiste le confirme, il est au final moins sévère même si pour certaines personnes plus fragiles, il peut encore donner des formes sévères mais la proportion est moindre donc c'est assez positif. Cependant, Leïla Belkhir souligne le fait qu'on ne sait pas s'il y aura un prochain variant et comment il sera "donc autant optimiser les protocoles, la qualité de l'air etc. Comme ça, s'il y a une nouvelle augmentation des cas et des hospitalisations, on évitera de fermer des secteurs ou de prendre des décisions incisives à la hâte. Il faut prendre le temps d'avoir une réflexion sur du plus long terme en se disant que le virus va rester et qu'il faut minimiser l'impact et acquérir les réflexes d'hygiène de base pour rendre notre quotidien le plus normal possible."