Les maisons de repos déconfinent progressivement. Depuis le 22 juin, les visites familiales sont élargies. Les personnes sont libres de se voir plus régulièrement et plus longtemps. Dès le 1er juillet, les règles devraient encore s’assouplir. Tout dépend évidemment des institutions. "Les situations varient d’une maison de repos à l’autre, confirme Philippe Noël, président du CPAS de Namur, en charge de l’Action sociale et du Logement. Les structures ne sont pas les mêmes."
Un besoin de contacts avec les familles
La perspective d’un retour progressif des familles est bien accueillie. On le sait, le besoin de contacts est primordial. "Pour une personne âgée, trois mois sans famille, c’est énorme", confirme la directrice de la maison de repos Au Bon Air, à Sprimont. "J’ai besoin de voir ma maman", confie Gisèle Chéret, très émue. "Ça a été dur", surenchérit sa maman, Josée Denoz, résidente de l’institution.
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D’ailleurs, dans le home liégeois, les visites ont repris depuis un mois. "Quand je sais qu’ils vont venir, je suis sur des charbons ardents", sourit Josée. Il peut y avoir six visites en même temps avec trois membres de la famille. "Les rendez-vous se font par téléphone, explique la directrice Pascale Ummels. Les visites durent 20 minutes." Pour les familles, "c’est très court, admet Gisèle. Mais c’est plus intime que quand on se voyait à la fenêtre". Avec le beau temps de ces derniers jours, les visites se font sur la terrasse de la maison de repos. "Sinon, on va dans le réfectoire", explique-t-elle.