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Covid-19 : la pression sur les hôpitaux britanniques "va être considérable", prévient Boris Johnson

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, lors d'une visite au centre de vaccination Guttman au stade Stoke Mandeville d'Aylesbury, le 3 janvier 2022.

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Les hôpitaux seront soumis à une pression "considérable" au cours des prochaines semaines au Royaume-Uni en raison d'une propagation fulgurante du variant Omicron du coronavirus, a indiqué le Premier ministre Boris Johnson, excluant toutefois de nouvelles restrictions. Le 1er janvier, le ministre de la Santé britannique avait déjà invité ses compatriotes à "vivre avec" le virus.

"Nous devons reconnaître que la pression sur notre (service public de santé) NHS, sur nos hôpitaux, va être considérable au cours des deux prochaines semaines, et peut-être plus", a déclaré le dirigeant conservateur en marge de la visite d'un centre de vaccination en Angleterre.

La déferlante Omicron

"Il ne fait aucun doute qu'Omicron continue à déferler à travers le pays", a-t-il ajouté, mais il est "manifestement moins virulent" que d'autres variants comme Alpha et Delta. 

Le Royaume-Uni, l'un des pays les plus touchés avec près de 149.000 morts de la pandémie, est confronté à une explosion des contaminations (plus de 137.000 cas en Angleterre et au Pays de Galles dimanche) attribuée à Omicron. 

Télétravail et port du masque

Boris Johnson a toutefois exclu pour l'heure d'imposer de nouvelles restrictions en plus du télétravail et du port du masque déjà en place, s'appuyant sur le dépistage et une campagne de rappel vaccinal massive qui a permis, selon lui, d'administrer une dose supplémentaire à 76% des adultes.  

"La combinaison de choses que nous faisons en ce moment est, je pense, la bonne", a-t-il estimé. "La majorité des gens qui sont en soins intensifs n'ont malheureusement pas été vaccinés, et la grande majorité, environ 90%, n'ont pas eu de dose de rappel", a-t-il ajouté, appelant une nouvelle fois la population à se faire vacciner

Pour contrer Omicron, le gouvernement a cependant décidé de recommander le port du masque en classe pour les élèves du secondaire dès cette semaine. Le journal Daily Telegraph indiquait aussi samedi qu'il pourrait prolonger en janvier la recommandation de travailler de chez soi, en vigueur depuis mi-décembre. 

Des contaminations qui font baisser les effectifs

En plus de la hausse des hospitalisations, le service de santé est confronté à des absences par milliers de personnel soignant à l'isolement car infectés par le coronavirus ou cas contacts.

 

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