Dans une étude récente, des chercheurs français pointent eux aussi "un risque de transmission par aérosols à courte portée" quand on est à l'extérieur.
La zone à risque est un "cône de dispersion des aérosols" dont la pointe est la bouche de la personne infectée, écrivent ces étudiants en physique expérimentale de l'Université de Paris.
Ce risque dépend, selon eux, de l'orientation du vent et diminue au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la personne infectée.
Leurs travaux, qui visent à mieux évaluer le risque de transmission par aérosols en intérieur et en extérieur, ont été soumis pour publication à la revue Indoor Air, a indiqué sur Twitter le physicien Bruno Andreotti, qui les supervise.
Le Pr Flahault, lui, mentionne un autre "risque théorique", celui de la "voie de contamination directe" ou "voie balistique".
"Elle émane d'une personne infectée qui postillonnerait en parlant, toussant ou éternuant directement sur les yeux, les narines ou la bouche de la personne située en face d'elle, à faible distance, sans masque ni lunettes", développe-t-il, la jugeant cependant "plus anecdotique que fréquente".