Trois mois après son incarcération à la prison de St-Gilles, Marc Tarabella pourrait quitter sa cellule dans les prochains jours.
L’eurodéputé belge a été inculpé et placé sous mandat d’arrêt à la prison de Saint-Gilles en février dernier pour corruption publique, blanchiment et appartenance à une organisation criminelle dans l’enquête sur des soupçons d’ingérence du Qatar et du Maroc dans les décisions du Parlement européen.
Il devrait avoir accès à la détention sous la modalité du bracelet électronique, sur décision de la chambre des mises en accusation de Bruxelles de ce mardi.
Son avocat précise que Marc Tarabella "reste bien sûr à disposition des enquêteurs et du juge d’instruction si, d’aventure, estimaient avoir besoin de plus amples informations."
Marc Tarabella a toujours plaidé son innocence dans ce dossier. Il a également toujours dit ne rien avoir à se reprocher et ne jamais avoir reçu d'argent ou de cadeaux en échange de ses opinions, précise sa défense.
Ce vendredi, l'eurodéputé italien repenti Pier-Antonio Panzerri a lui aussi obtenu l'accès à la détention sous la modalité du bracelet électronique. Ce dernier est inculpé de corruption, de blanchiment d’argent et d’être à la tête d’une organisation criminelle dans le dossier du Qatargate.