Dans la famille Omicron, on ne cesse de faire des petits. La lignée de départ, BA.1, a pratiquement disparu au profit de BA.2, le sous-variant qui représente aujourd’hui 98-99% des nouvelles infections diagnostiquées en Belgique, d’après le dernier rapport de la plateforme belge de surveillance génomique.
Mais depuis le 29 mars dernier, le sous-variant BA.4 a été identifié régulièrement dans notre pays ainsi que dans d’autres pays européens ces dernières semaines. Pourquoi en parler ? Parce qu’en Afrique du Sud, l’émergence de BA.4, mais aussi du sous-variant BA.5, détecté pour la première fois en janvier février 2022, est associée avec une résurgence des infections. Egalement, parce que les sous-lignées BA.4 et BA.5 présentent des mutations préoccupantes sur leur protéine Spike, dont l’une a été décrite comme un facteur associé à la transmissibilité importante du variant delta, d’après La revue du Praticien.
La plateforme de surveillance génomique, pilotée par le microbiologiste de la KULeuven Emmanuel André, estime que la présence de BA.4 en Belgique pourrait être un signe annonciateur de remontée des infections dans les prochaines semaines. Cependant, étant donné qu’il n’y a plus de testing systématique répertorié, enregistrer précisément la circulation de ces nouvelles sous-lignées est un défi.