Entre décembre 2020 et mars 2021, les hôpitaux se sont attelés à rattraper le retard. "Au pic de mars 2021, 118% des prestations chirurgicales essentielles ont été effectuées par rapport aux années pré-Covid-19, ainsi que 127% des prestations chirurgicales non essentielles. Ce mouvement de rattrapage est bien plus important qu'après la première vague", note l'Inami.
Pendant la troisième vague (avril mai 2021), le rattrapage a stagné et les retards ont recommencé à augmenter.
La chirurgie vasculaire en particulier et l'oto-rhino-laryngologie accusent un retard global respectivement de 28% et de 40% "et ne montrent pas encore de tendance au rattrapage", prévient l'Inami. Cela représente parfois un avantage pour certaines prestations, abusivement effectuées.
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"Les temps de rattrapage pour les prestations chirurgicales essentielles et mixtes sont estimés à 14 mois (1,17 an) et 15 mois (1,24 an) respectivement, et à 4 ans et 7 mois (4,55 ans) pour les prestations non essentielles.", souligne l'Inami.
L'estimation du temps de rattrapage se base sur un scénario où en moyenne 5% de capacité supplémentaire, en partie grâce à une efficacité accrue, pourrait être libérée par rapport à 2019.