En Europe, nouvel "épicentre" de la maladie selon l'OMS, de nombreux pays et régions fermaient aussi totalement ou partiellement leurs frontières aux étrangers, comme la Pologne et Chypre. Le président français a proposé vendredi à l'Union européenne la mise en place de contrôles renforcés aux frontières autour de l'espace Schengen (26 pays européens membres ou non de l'UE), voire de les fermer dans des zones à risques.
L'Espagne et le Portugal ont décrété l'état d'alerte, ce qui permet la mobilisation de moyens exceptionnels. Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez n'a pas exclu que la barre des 10.000 cas soit franchie en Espagne dans la semaine à venir.
Hors UE, l'Ukraine a aussi fermé ses frontières et le Pakistan celles avec l'Iran et l'Afghanistan. La Russie compte diminuer dès lundi ses liaisons aériennes avec l'UE.
Après l'Italie, l'Autriche puis la Bulgarie et la Grèce ont annoncé aussi vendredi la fermeture des commerces non essentiels.
En Grèce, seuls les supermarchés, pharmacies, dispensaires et cabinets médicaux resteront ouverts. Comme la France la veille, la Suisse a fermé vendredi les écoles et interdit les rassemblements de plus de 100 personnes. Les élèves restent déjà chez eux en Italie, au Liechtenstein et dans la majorité des régions allemandes.
En France, les élections municipales de dimanche sont maintenues, à la différence du Royaume-Uni, où les élections locales de mai ont été reportées d'un an et des Etats-Unis où la Louisiane a reporté les primaires démocrates.