Aux yeux de l'opposition, l'importance du sujet et les débats qu'il a suscités dans la société, imposait à tout le moins de rédiger des recommandations voire une proposition de loi si de tels instruments devaient être (ré)activés. La majorité est restée silencieuse mardi, à l'exception de la députée Gitta Vanpeborgh (Vooruit) qui a insisté sur l'importance des travaux menés et assuré qu'ils ne seraient pas mis sur le côté.
L'opposition n'a pas caché sa déception. "Même si nous sommes opposés à la vaccination obligatoire, nous aurions pu faire l'effort de nous mettre ensemble et de voir quelles sont les conditions minimales pour une telle mesure", a souligné Sofie Merckx (PTB).
DéFI estimait de son côté que la commission aurait dû s'atteler à l'élaboration d'une proposition de loi sur l'obligation vaccinale. "Je ne voudrais pas que d'ici quelques mois on doive improviser un cadre juridique sur un sujet d'une telle importance", a expliqué Sophie Rohonyi.