L’un des pays les plus touchés
L’Inde a recensé 81.484 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus au cours des vingt-quatre dernières heures, portant le total à 6,4 millions de cas, selon les données rapportées vendredi par le ministère fédéral de la Santé.
Depuis début août, l’Inde recense quotidiennement le plus grand nombre de nouveaux cas d’infection à travers le monde. Le ministère de la Santé a également fait état de 1095 décès supplémentaires causés par l’épidémie, pour un total de 99.773 morts.
De ce fait, l’Inde a atteint de forts taux de contaminations dans certaines villes et quartiers, avec plus de 50% d’individus ayant contracté le Covid-19. Dans les bidonvilles de Bombay, qui font partie des plus grands au monde, la forte densité démographie explique en partie ce chiffre. La distanciation sociale y est presque impossible à respecter. Le nombre de décès lié au coronavirus, quelques milliers officiellement, y reste pourtant relativement bas.
La baisse des nouvelles contaminations dans les bidonvilles
Comme nous pouvons le voir dans ce reportage de nos confrères de France Info, les règles de distanciations sociales sont quasiment impossibles à respecter. Malgré des conditions de vie très difficiles, les décès liés au Covid-19 restent relativement bas. Après s’être stabilisés, les chiffres de nouvelles contaminations dans ces bidonvilles ont même commencé à baisser alors qu’ils continuaient à augmenter dans le reste du pays. Dans certains de ces quartiers, des études affirment que 60% de la population a développé des anticorps. Il pourrait donc s’agir de la fameuse immunité collective.
Une théorie qui divise les médecins indiens. Une partie d’entre eux estiment que l’Inde est beaucoup trop vaste et trop peuplée pour que l’immunité collective soit envisageable. Mais si certains sont sceptiques, d’autres spécialistes en immunologie voient en cette immunité collective, la solution pour sortir le pays du marasme de cette épidémie. Une solution qui doit cependant s’appliquer sur le long terme.