Quelque douze mille élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été absents des cours de manière injustifiée durant ce mois de novembre, soit une hausse de 50% par rapport à la même période l’an dernier, a indiqué ce mercredi devant le Parlement la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS).
Inquiétudes
Depuis la crise sanitaire et la fermeture des écoles au printemps dernier, nombre d’enfants ont multiplié les absences. Dans d’autres cas, ce sont les parents, inquiets de la situation sanitaire, qui ont renoncé à renvoyer leur progéniture à l’école.
Même si le gouvernement a fait preuve de souplesse lors de la première vague pandémique, l’enseignement est redevenu pleinement obligatoire depuis le mois de septembre dernier pour tous les enfants à partir de cinq ans.
Au-delà de neuf demi-journées d’absence injustifiée à l’école, les écoles ont l’obligation d’informer l’administration de la FWB, laquelle prend alors contact avec les parents concernés pour leur rappeler la norme, en appui avec les services PMS.
A partir de 20 demi-journées d’absence injustifiée, la législation prévoit des sanctions qui peuvent aller jusqu’à des poursuites en justice contre les parents, a rappelé la ministre Désir en réponse à une question d’actualité de la députée Jacqueline Galant (MR).
Hésitations
D’après des chiffres fournis par l’administration, 12.000 enfants étaient absents des cours de manière injustifiée en novembre 2020 dans les écoles de Wallonie et de Bruxelles, contre 8000 en novembre 2019.
Il faut aussi rappeler que durant ce mois de novembre, il y a eu assez bien d’hésitations sur l’opportunité de fermer les écoles ou de privilégier l’enseignement des plus jeunes.
Ces hésitations ont sans doute également perturbé les parents.
Les cours n’ont d’ailleurs repris que le 16 novembre, avec souvent des restrictions pour les élèves les plus âgés.
La Fédération Wallonie-Bruxelles compte au total quelque 900.000 enfants en âge de scolarité.