La police a arrêté un travailleur d’une entreprise de Haaltert qui était revenu d’un voyage dans une zone rouge et avait repris le travail. "L’homme a immédiatement été arrêté et placé en quarantaine", a indiqué jeudi la bourgmestre Veerle Baeyens.
Le travailleur n’avait pas rempli le formulaire désigné après son retour de zone rouge, alors qu’il devait se mettre en quarantaine obligatoire. Selon la bourgmestre, il s’agit d’une réaction rapide et adéquate de la police.
L’agence "Zorg en gezondheid ", l’agence flamande de la Santé confirme, en partie, l’information. " Dans la commune de Haaltert, nous avons reçu un signalement de la police locale qui nous a appelés. Ils avaient appris qu’un voyageur de retour de zone rouge était retourné au travail. La police nous a demandé de confirmer par écrit que cette personne devait rester en quarantaine. Nous étions prêts à le faire. Mais la police a parlé avec cette personne et l’a convaincue. Cette personne a collaboré, a fait le test et s’est mise en quarantaine ", explique Joris Moonens, porte-parole de l’agence " Zorg en gezondheid ".
L’homme testé, son entreprise en attente des résultats
"Il a été testé et nous connaîtrons les résultats vendredi. En fonction, il faudra peut-être prendre des mesures dans l’entreprise", a expliqué la bourgmestre de Haaltert. Elle indique que la société a été informée et sensibilisée. Lorsque les résultats du test COVID seront connus, en cas de contamination, le centre de contact préviendra toutes les personnes ayant été en contact avec le malade, comme c’est prévu dans ce cas.
Une amende pour infraction aux mesures contre le coronavirus ?
En théorie, le fait de ne pas s’être conformé aux mesures contre le coronavirus au retour d’une zone rouge pourrait donner lieu à des sanctions, à une amende. Dans le cas présent, selon l’agence " Zorg en gezondheid ", c’est peu probable car l’homme a obtempéré, a passé le test et s’est mis en quarantaine, explique Joris Moonens, le porte-parole. " C’est très exceptionnel que l’on sanctionne en première instance. On essaye d’abord de discuter avec les gens, de les convaincre, de les sensibiliser. On doit compter sur le fait que les gens feront ce qu’il faut pour se protéger ", explique Joris Moonens.
Ce cas est, pour le moment, rare. L’agence " Zorg en gezondheid " explique qu’il lui est impossible de suivre à la trace toutes les personnes qui reviennent de zone rouge. " On ne peut pas systématiquement contrôler si, effectivement, tous ceux qui reviennent de zone rouge se mettent en quarantaine. On doit compter sur la collaboration spontanée et sur le sens des responsabilités de ces gens ", poursuit Joris Moonens.