Ce point de vue rejoint celui de secteur du commerce. Plusieurs fédérations, dont Comeos, l’une des fédérations qui représente les acteurs du commerce, plaident pour une réouverture des commerces non-essentiels dès ce samedi 28 novembre. "La période de fin d’année est cruciale pour notre secteur", alertaient différents acteurs de la sphère immobilière et commerciale belge, appelant les autorités à agir "afin d’éviter des conséquences socio-économiques structurelles".
Le secteur du commerce plaide pour cette réouverture plus rapidement que prévu, moyennant le respect des règles strictes de santé et de sécurité. "Sachant qu’après le premier lockdown, une ouverture des magasins est allée de pair avec une continuation de la diminution du nombre des contaminations", plaident ces fédérations.
L’UCM, Union des Classes moyennes se déclarait, elle, il y a quelques jours, plutôt favorable à l’ouverture de tous les commerces mais sur rendez-vous. "Nous prônons la réouverture de tous les commerces, sans discrimination, le plus vite possible mais sur rendez-vous dans un premier temps", a expliqué le président de l’UCM Pierre-Frédéric Nyst sur le plateau du JT de 13 heures ce mardi. "Beaucoup de commerces ont expérimenté cette formule lors du premier confinement et sont donc prêts à réactiver la procédure. Cela permettra aux commerçants d’augmenter un peu leur chiffre d’affaires, et peut-être aussi d’éviter une ruée, une cohue dans les magasins si on décide de rouvrir complètement les commerces quelques jours avant Noël.", a expliqué le président de l’UCM.
Il est évident que pour ce secteur du commerce, où l’on réalise une partie importante du chiffre d’affaires dans les dernières semaines de l’année, à l’approche des fêtes, une réouverture des commerces non-essentiels, permettrait de sauver une partie de l’année ou d’apporter un peu d’oxygène. Reste à voir comment éviter le rush des clients, la foule dans les magasins et empêcher de nouvelles transmissions du virus.