L’hôpital universitaire de Gand recherche 2000 volontaires pour tester l’efficacité de nouveaux vaccins contre le Covid-19, plus précisément trois candidats vaccins développés par trois compagnies pharmaceutiques différentes. Tous sont dans la troisième et dernière phase de tests. Autrement dit : ces candidats vaccins ont déjà prouvé qu’ils n’occasionnaient pas d’effets secondaires graves.
Il est impossible pour l’instant de savoir quelles sont ces trois firmes pharmaceutiques, même si l’allemande CureVac et l’américaine Johnson & Johnson sont citées. C’est une question de contrat, explique Isabelle Leroux, qui dirige ces études pour l’UZ Gent : "Normalement, on attend toujours jusqu’à ce que tout soit en ordre — le contrat, les approbations du comité d’éthique — mais pour gagner du temps, on fait déjà l’appel aux volontaires, aux candidats, six semaines plus tôt".
Concrètement, entre 500 et 700 personnes vont participer à une seule de ces études. La moitié d’entre elles recevront un vaccin et l’autre moitié un placebo, une étude réalisée à l’aveugle, poursuit Isabelle Leroux : "Cela veut dire que le médecin et les infirmières qui donnent les vaccins ne savent pas qui reçoit quoi, et le participant lui-même non plus".
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Pour participer, il faut avoir au moins 18 ans, mais la diversité des âges est privilégiée. Il faut aussi habiter dans un rayon de 30 km autour de Gand. Quant à savoir quels sont les risques, selon elle, "il y a la douleur dans le bras où on a injecté le vaccin, certaines personnes ont de la fièvre le soir de la vaccination ou le lendemain et des douleurs de muscles, donc le sentiment de devenir malade. Ce sont des symptômes qui ne sont pas dangereux et qui passent spontanément après 24 heures, 48 heures au maximum".
Notez que seules six visites sur un an sont prévues et qu'elles sont rémunérées entre 40 et 60 euros par visite.