Depuis la mi-juillet nous assistons à un rebond de l’épidémie du coronavirus en Belgique. Ce samedi 25 juillet des mesures renforcées entrent en application pour tenter de casser les chaînes de transmission du virus et un nouveau Conseil national de sécurité aura lieu dès ce lundi pour envisager des mesures nationales et locales supplémentaires, a indiqué la Première ministre ce samedi.
Mais l’un des moyens d’enrayer l’épidémie est d’opter pour une vaste campagne de testing. C’est l’avis de nombreux spécialistes. Or, si au début de la crise nos capacités de testing étaient limitées, qu’il y avait des pénuries de produits réactifs ou encore de tige en plastique pour effectuer les prélèvements, aujourd’hui "nous avons les capacités nécessaires d’effectuer des tests", assure Philippe De Backer, le ministre en charge de la gestion du matériel médical. Pourtant ces capacités sont sous-utilisées. Alors, où est ce que ça coince ?
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Notre capacité d’effectuer 30.000 tests par jour est pleinement opérationnelle
"Notre capacité d’effectuer 30.000 tests par jour est pleinement opérationnelle. Et nous pourrions passer à 45.000 tests par jour très rapidement ", nous assure-t-on du côté du cabinet du ministre Philippe De Backer. De plus, des négociations sont en cours pour augmenter cette capacité maximale à 70.000 tests par jour.
Or, lorsque l’on regarde les chiffres de l’institut Sciensano, on constate qu’actuellement, au maximum ce sont environ 15.000 tests au coronavirus qui sont réalisés quotidiennement. Si au début nous avons connu des problèmes à la fois de gestion et de pénurie, cette période est révolue. On constate même que moins de personnes se font tester aujourd’hui, qu’au moment du pic de l’épidémie, alors que les capacités sont renforcées. Pourtant on observe un rebond de l’épidémie dans le pays depuis la mi-juillet.