Sandrina, une auditrice de Soignies, en province de Hainaut, est intervenue à ce sujet sur notre antenne : "Personnellement, il m’a convaincue car je l’ai vécu bien avant le Covid. J’ai chopé un virus en 1999 - où heureusement, la médecine n’était pas surchargée comme maintenant - et on m’a sauvé à ce moment-là. Aujourd’hui, je souffre encore de sclérose en plaques donc je suis limitée à recevoir des visites depuis le début du 1er confinement. Je dois faire des croix sur toute ma famille. Mon compagnon, qui est facteur, doit aller travailler tous les jours mais on espère qu’il ne va pas ramener un petit microbe qui va m’atteindre... Je trouve aussi que c’est malheureux que le Premier ministre doive rappeler ce qu’est l’humanité... Depuis le début, on le répète : il faut être prudent ! "
À Noël, nous serons juste nous deux et on verra nos enfants plus tard...
Sandrina poursuit sur sa lancée et conclut : "Je sais que Noël sera triste et que des personnes devront tirer une croix dessus mais qu’est-ce qui dit qu’en février, on ne nous dira pas que grâce à nos efforts, on pourra recevoir tout le monde ?! […]. À Noël, nous serons juste nous deux et on verra nos enfants plus tard. Ce n’est pas difficile de n’être qu’à deux. J’aime mieux les voir tous autour de la table en 2021 que de se retrouver un an après avec un membre de la famille en moins à cause du virus […]. Il faut penser à sa santé parce que je vous assure que quand cela vous tombe dessus, vous n’avez pas le temps de réfléchir..."