Ce lundi a eu lieu un nouveau Conseil national de sécurité, ce lundi. Plusieurs décisions ont été prises pour tenter de contrer le rebond de l’épidémie, notamment la réduction de la bulle de contact de 15 personnes par semaine à 5 personnes, toujours les mêmes jusqu’à la fin du mois d’août. Des décisions qui sonnent un retour en arrière, voire presque comme un reconfinement. Pour Leïla Belkhir, infectiologue aux cliniques Saint-Luc, "on aurait peut-être pu nuancer comme dans d’autres pays ", en fonction des zones les plus touchées par ce rebond. Mais dit-elle, "je suis inquiète par rapport à la santé mentale des gens, il y en a pour qui c’est compliqué. Maintenant la décision a été prise il faudra faire avec. On verra si ça porte ses fruits".
Pour Yves Coppierters, professeur de santé publique à l'ULB, "on reconfine socialement'.
Pourtant , pour l’infectiologue, il y a une mesure dont "on n’a pas parlé". Une mesure plus urgente et surtout indispensable : le lancement des campagnes de dépistage massif "c’est indispensable, c’est la clé".