Le confinement mis en place pour lutter contre la propagation du coronavirus, la généralisation du télétravail et la baisse du trafic automobile ont eu très clairement des effets sur la pollution de l’air en Belgique. Pour Philippe Maetz, expert auprès de Celine, la Cellule interregionale de l’Environnement, "nous nous situons entre un dimanche sans voiture et un dimanche moyen".
Chez Celine, on a un œil attentif sur les mesures prises depuis que le pays est à l’arrêt, ou presque, dans un contexte de pandémie de covid-19.
Les cartes disponibles et accessibles sur le site de l’institution sont éclairantes.
Le dioxyde d’azote provoque des irritations, de l’asthme
Exemple avec le fameux NO2, le dioxyde d’azote, un polluant issu notamment des moteurs de voiture. Pour rappel, le NO2 provoque des irritations de la gorge, du nez, des yeux, des problèmes pulmonaires, de l’asthme… Une véritable plaie pour nos organismes.
Selon les données fournies par Celine, bonne nouvelle : depuis le confinement mis en place le mercredi 18 mars à midi, on atteint en semaine des niveaux d’émission identiques à ceux observés un week-end "et même de dessous".
En termes de valeurs, si on se réfère aux capteurs situés à Arts-Loi, l’un des axes les plus fréquentés de la capitale, la valeur maximale enregistrée ce lundi était de 32 microgrammes par mètre cube. Vendredi dernier, le niveau atteignait les 31 microgrammes.
Bien loin des valeurs habituelles comprises souvent entre 80 et 110, notamment du côté de la rue Belliard. "Il faut également rappeler que des concentrations plus élevées, cela peut aussi être dû à des conditions météorologiques défavorables, comme l’absence de vent ou de pluies", précise Philippe Maetz.