C’est le code jaune au risque faible qui devrait être privilégié pour cette rentrée scolaire ! Sur base du dernier avis des experts du GEES et de la prise en compte de considérations épidémiologiques, pédagogiques et sociales, les ministres de l’Éducation veulent l’appliquer à tous les niveaux, expliquent-ils dans un communiqué. C’est-à-dire à l’enseignement maternel, primaire, secondaire, artistique à horaire réduit mais aussi à l’enseignement supérieur et à la promotion sociale. Mais en imposant, si la crise sanitaire le demande, des ajustements.
Priorité donc à l’école 5 jours par semaine !
Les experts du GEES ont signalé que l’impact épidémiologique limité de la journée sans école le mercredi ne compensait pas suffisamment les effets secondaires organisationnels pour les écoles. La semaine de 5 jours de cours sera donc à nouveau la norme de départ.
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En cette période de crise, les ministres de l’éducation disent vouloir montrer que "la priorité est accordée aux enjeux psychosociaux et éducatifs de la fréquentation de l’école pour les enfants et les adolescents, tout en faisant face, avec le plus de souplesse possible, aux exigences de sécurité". Dans chaque établissement, chacun s’engage à respecter les règles communes.
Prêts à s’adapter !
Dans les communes où la situation pandémique est aiguë, il est possible de passer au code orange. C’est-à-dire à un enseignement hybride qui prévoit un mi-temps présentiel/mi-temps à distance mais exclusivement pour les deuxième et troisième degrés de l’enseignement secondaire. "Une exception est toutefois faite pour les élèves les plus fragiles qui pourront toujours être invités à se présenter physiquement à l’école".
Pour l’enseignement fondamental et le premier degré de l’enseignement secondaire, le passage en code orange est également possible mais les élèves pourront continuer à fréquenter l’école à temps plein.
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Sur base des données scientifiques sur la propagation locale du virus, fournies par le CELEVAL, la cellule de crise locale existante se réunira avec les représentants de l’enseignement et les autorités régionales compétentes en matière de santé. En dernier ressort, ce sera à la ministre de l’Éducation de trancher. Dans les prochains jours, les règles seront communiquées aux écoles afin de les aider à préparer leur rentrée au mieux.