Après près d'un mois de fermeture, les commerces dits non-essentiels rouvrent ce mardi 1er décembre (à l’exception des métiers de contact, comme les salons de coiffure ou d’esthétique notamment).
A quelques jours de cette réouverture, des propos tenus par le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, ont fait bondir ces commerçants.
Il a reconnu que cette mesure était plus psychologique qu'autre chose : il fallait créer un électrochoc. "Faire du shopping ne comporte pas de risques quand tout est bien contrôlé. [On a pris cette décision] parce qu'à un moment donné, on devait prendre une décision choc. Il fallait vraiment faire un électrochoc. Il fallait dire clairement 'on bloque'", a-t-il déclaré au micro de la VRT.
A l'époque, les nouvelles contaminations et hospitalisations grimpaient en flèche, et n'ont entamé une décroissance qu'au moment même où le confinement allégé a été mis en place, soit deux semaines après la décision de la fermeture de l'horeca (trois semaines à Bruxelles), et quelques jours après la mise en place des couvre-feux. Des mesures que beaucoup de chercheurs et scientifiques voulaient voir être mises en place plus tôt.