Ensuite, c'est Julien, un coiffeur et barbier de Mouscron qui s'est exprimé. "C'est triste et je comprends les personnes qui ont un traumatisme mais c’est un dommage collatéral. Nous, nous sommes en train de mourir. La preuve dernièrement, c’est avec Allison, elle s’est suicidée et si cela se trouve dans quelques mois, c’est moi qui vais me suicider. On est en dépression".
Il faut rouvrir, on a tous envie de travailler, c’est notre métier
"Heureusement, j’ai mon salon depuis cinq ans, j’avais donc de la trésorerie mais au bout d’un moment les ressources, elles s’épuisent malgré les aides. En plus, c’est totalement ridicule que l’on ne puisse pas accueillir un client dans notre salon alors que nous pouvons le faire en toute sécurité. Entre deux clients, on désinfecte le salon et les outils…On peut le faire tout à fait comme si nous allions chez un kiné. Il faut rouvrir, on a tous envie de travailler, c’est notre métier et on peut le faire dans des bonnes conditions […]. Nous avons toutes les capacités pour accueillir un client en toute sécurité. La plupart des gens nous soutiennent [NDLR : avec l’action des mannequins pendus], il y a quelques cas mineurs négatifs […]".