"On a maintenant donné plus d'outils aux forces de l'ordre" pour "qu'ils puissent commencer leurs actions", a déclaré Justin Trudeau mercredi, estimant qu'il était "temps que cela finisse".
Il y a deux jours, en réponse à cette crise nationale, le Premier ministre a invoqué le recours à la loi sur les mesures d'urgence pour la deuxième fois dans l'histoire du Canada, en temps de paix.
Cette disposition, qui permet d'avoir recours à des "mesures extraordinaires", avait été utilisée la dernière fois lors de crise de 1970 quand Pierre Elliott Trudeau, le père de l'actuel Premier ministre, dirigeait le pays.
La police se prépare
Dans les rues d'Ottawa, des centaines de camions étaient toujours garés dans les rues du centre-ville, mercredi. Le camionneur Jan Grouin, 42 ans, présent depuis le début du mouvement, regrette que Justin Trudeau ne vienne pas leur parler. Etre délogé cette semaine "serait une surprise", avance-t-il.
Mais le chef intérimaire de la police d'Ottawa s'est montré confiant expliquant avoir un "plan" et les "ressources nécessaires".
Certaines des techniques que nous sommes prêts à employer ne sont pas couramment vues à Ottawa
"Certaines des techniques que nous avons le droit d'employer et que nous sommes prêts à employer ne sont pas couramment vues à Ottawa", a déclaré Steve Bell. "Mais nous sommes disposés à y avoir recours au besoin pour aboutir à la résolution la plus sûre et pour rétablir l'ordre", a-t-il ajouté expliquant toutefois que cela "allait prendre du temps".
Son prédécesseur Peter Sloly, dont la gestion de la crise a été vivement critiquée, a démissionné mardi.