Au lendemain de l’annonce d’une série de recommandations faites par l’Etat fédéral pour lutter contre le coronavirus, Philippe Close (PS), bourgmestre de Bruxelles, était l’invité de Matin Première ce mercredi 11 mars.
Parmi les mesures annoncées : l’annulation des rassemblements couverts de plus de 1000 personnes. Une règle que Philippe Close compte bien appliquer. "La jauge sera limitée à 1000 personnes dans les salles", confirme-t-il. "On a mis 1000 parce que c’est la balance que nous faisons entre l’intérêt d’une ville et d’un pays qui veut continuer à vivre et le fait que chacun doit se responsabiliser pour endiguer l’épidémie."
On ne veut pas recréer le lockdown de 2015
Le bourgmestre de Bruxelles reprend le discours déjà prononcé à différents niveaux de pouvoir et à l’étranger (résumé par un médecin suisse dans la vidéo ci-dessous) : "On doit passer l’épisode infectueux, inverser les courbes. Ralentir la progression de l’épidémie pour qu’on n’arrive pas à une saturation des soins intensifs." Même si Philippe Close se veut rassurant ("On est loin du scénario italien"), il estime qu’il y aura des conséquences à long terme, notamment sur l’économie. "Des plaies, il y en aura", lance-t-il tout en évoquant à demi-mot le cas des secteurs hôteliers et culturels.
Pas question pour autant d’arrêter les transports en commun pour empêcher la propagation du virus. "On ne veut pas recréer le lockdown de 2015. On ne veut pas d’une ville morte et d’un pays qui ne bouge plus", déclare le socialiste qui se dit "étonné par la maturité des Belges. Dans les écoles et les administrations, il n’y a pas une explosion de l’absentéisme."
►►► À lire aussi : Toutes les infos sur le coronavirus