"La famine a été évitée", grâce aux efforts des populations locales et "au soutien des donateurs", se sont félicitées dans un communiqué les Nations unies, coorganisatrices de cette réunion avec l'Italie, le Qatar, le Royaume-Uni et les États-Unis. Mais l'ONU espérait récolter bien plus. Pour protéger les habitants de cette région de l'est de l'Afrique (Éthiopie, Érythrée, Somalie, Djibouti, Kenya et Soudan), 7 milliards de dollars (6,5 milliards d'euros) sont nécessaires. La situation reste grave: "des ressources additionnelles sont nécessaires, de façon urgente, pour éviter un retour au pire des scénarios", a prévenu l'ONU. Les fonds récoltés vont permettre aux humanitaires d'acheminer de la nourriture, de l'eau, ou encore d'assurer des soins et la protection des populations.