Il s’agit d’une pomme de discorde entre les pays riches, qui craignent le cas échéant qu’une trop grande reconnaissance des pertes et dommages n’entraîne des actions en justice, et les pays du Sud, qui en sont les premières victimes tout en étant les moins responsables, historiquement, du changement climatique d’origine anthropique.
La Wallonie avait déjà annoncé à la COP26 une première enveloppe d’un million d’euros pour le financement des pertes et préjudices, devenant alors la deuxième Région au monde, après l’Écosse, à franchir ce pas. Plus récemment, plusieurs pays ont dédié des enveloppes aux pertes et préjudices, dont la Belgique, qui va y consacrer 2,5 millions d’euros dans le cadre d’un partenariat pluriannuel avec le Mozambique.
"J’ai l’honneur d’annoncer que la Wallonie contribuera à hauteur de deux millions d’euros en 2023 pour poursuivre ce travail pionnier. L’utilisation de ce nouveau financement sera réalisée en collaboration étroite avec les parties prenantes", a annoncé le ministre Henry lundi, au cours d’un évènement organisé en marge de la COP27. La nouvelle enveloppe revient donc à doubler le financement wallon consacré aux pertes et dommages.