L'état des négociations en cours à la COP27, à Charm el-Cheikh, montre "qu'il y a clairement une rupture de confiance entre le Nord et le Sud et entre les pays développés et les économies émergentes", a déploré jeudi le secrétaire général de l'Onu, António Guterres, appelant les près de 200 pays négociateurs à un sursaut à la veille la fin théorique de la conférence climat.
"Nous savons ce que nous devons faire et nous avons les outils et ressources pour le faire", juge M. Guterres, rappelant aux négociateurs que "le monde (les) regarde".
Le secrétaire général de l'Onu appelle tout d'abord à un accord "ambitieux et crédible" sur la question du financement des pertes et préjudices, ces dégâts, parfois irréversibles, dus au dérèglement climatique et qui affectent en premier lieu les pays du Sud. Un tel accord serait "le chemin le plus efficace pour rétablir la confiance", selon M. Guterres.