La 27e Conférence de l'Onu sur le climat (COP27) va entamer sa seconde semaine lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte. Après un premier round marqué par le sommet des leaders, peu d'avancées ont été engrangées sur les sujets qui fâchent, comme le financement climat et la question des pertes et préjudices.
Le lancement de la COP27, dimanche dernier, a vu pour la première fois le sujet des pertes et préjudices dus aux changements climatiques ("loss and damage", dans le jargon des négociations climat) être inscrit officiellement à l'ordre du jour d'une COP.
Les pays pauvres et vulnérables bataillent depuis des lustres pour que cette question soit prise en compte et fasse l'objet d'un financement ad hoc. Mais les pays développés, historiquement les plus gros émetteurs et donc les plus responsables du réchauffement climatique, renâclent sur ce sujet.
Pour les ONG, la COP27 ne sera un succès que si elle accouche d'un mécanisme de financement propre aux pertes et dommages.