La COP a joué les prolongations mais aura finalement rendu son bilan ce 13 novembre avec un accord revu à la baisse mais néanmoins satisfaisant selon le climatologue et ancien président du GIEC Jean-Pascal Van Ypersele. Il estime positif que le rapport du GIEC ai été utilisé comme "base pour mesurer le fossé entre les plans nationaux […] pour rester sous l’objectif d’1,5° C" de plus par rapport à l’ère pré-industrielle.
Il applaudit également la finalisation du "plan de mise en œuvre de l’accord de Paris" qui permettra aux autorités représentées par quelque 200 délégations lors de la COP26 de concrétiser la limitation des émissions de gaz à effet de serre.
"Maintenant on peut se consacrer à l’action puisque l’atmosphère, elle ne connaît que la réalité, que les réductions d’émissions", insiste-t-il. "Elle ne connaît pas les discours politiques, les textes dans lesquels on change un mot."