Le dernier projet de décision, publié samedi matin par la présidence britannique de la COP26, appelle à accélérer les efforts en vue d'une sortie du charbon (sans technique de capture du carbone) et de la fin des "subventions inefficaces aux combustibles fossiles".
Formulation affaiblie
Cette référence inédite au charbon et aux énergies fossiles a vu sa formulation affaiblie par rapport à une version précédente du brouillon qui appelait directement à accélérer la sortie du charbon et des subventions inefficaces aux combustibles fossiles.
Une formulation plus directe que l'actuelle mais qui avait déjà été elle-même édulcorée par rapport à la première version du texte.
►►► À lire aussi : Accords, déclarations, "bla bla bla", déceptions : retour sur deux semaines de COP26
Sur la réduction des gaz à effet de serre, le dernier texte de ce samedi demande aux Parties à l'accord de Paris de revoir leur engagement à la hausse pour la fin 2022, pour les aligner, si nécessaire, aux objectifs de l'accord de Paris (contenir le réchauffement bien en-deçà de +2°C et si possible à +1,5°C) mais en tenant compte de "circonstances nationales différentes".
Sur le financement climat international, sujet de crispations lors des négociations, le projet de décision note "avec profond regret" que les pays développés n'ont pas réussi à mobiliser 100 milliards de dollars par an en 2020 pour les pays du Sud.
►►► À lire aussi : Derrière les chiffres COP26 : 100 milliards de dollars, pourquoi c’est raté (et flou)
Les pays développés sont invités à atteindre cet objectif d'urgence et à au moins doubler d'ici 2025 le montant du financement consacré à l'adaptation aux conséquences du dérèglement climatique alors que le financement climat fait actuellement la part belle à l'atténuation.