La Chine est revenue lundi sur l'épilogue de la COP26 samedi soir qui a vu un affaiblissement de dernière minute du texte de décision, prônant non plus une sortie à terme ("phase-out", en anglais dans le texte) du charbon mais une réduction ("phase-down") de son utilisation comme source d'énergie.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a balayé les critiques affirmant que le pays avait empêché, avec l'Inde, un engagement plus concret du monde à sortir du pétrole, combustible fossile particulièrement polluant.
"Grands efforts"
La Chine fait de "grands efforts" pour réduire la consommation de charbon, a affirmé le porte-parole. Selon lui, la construction de nouvelles centrales à charbon est également limitée. Les travaux des deux dernières semaines à la 26e conférences des Nations-Unies sur le climat ont permis "des progrès positifs", aux yeux du ministère chinois des Affaires étrangères.
La réduction du recours au charbon dans le mix énergétique est un processus continu pour lequel il faut tenir compte des situations spécifiques des pays, et notamment leur niveau de développement, ajoute le porte-parole.
Le changement de formulation de dernière minute à Glasgow sur le charbon, demandé par l'Inde et soutenue par la Chine, a provoqué l'ire de nombreux pays, comme la Suisse, l'Union européenne et des petits États insulaires dont l'existence même est menacée par les changements climatiques. L'épisode a poussé le président de la COP26, Alok Sharma, à présenter ses excuses, les larmes aux yeux.