L’objectif de protéger 30% des terres et des mers de la planète d’ici 2030, l’un des points phares des négociations de l’ONU sur la biodiversité, figure dans le projet d’accord présenté ce dimanche par la Chine, qui préside cette COP.
Cet objectif est sans doute le plus emblématique de la vingtaine de mesures proposées pour stopper la destruction de la nature d’ici la fin de la décennie. Il est présenté comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. A ce jour, 17% des terres et 8% des mers sont protégées.
Néanmoins, les plus ambitieux espéraient que le texte soit encore plus précis qu’ici proposé. La volonté, émise par certains Etats, que cet objectif des 30% soit assigné "nation par nation" n’est pas retenue dans la note chinoise. En revanche, l’objectif est global, à l’échelle de la planète.
Par ailleurs, la plupart des pays européens voudraient une clarification de la note pour s’assurer que cet objectif ne soit pas de 30% des zones terrestres, côtières et marines considérées dans leur ensemble mais plutôt d’en faire des objectifs séparés : 30% des terres ET 30% des mers, histoire d’éviter que l’on puisse faire jouer les vases communicants entre les deux.