David Clarinval, Ministre du Budget, a fait les comptes
Les mesures prises aux différents niveaux de pouvoir sont déjà estimées à 13 milliards d’euros.
Le PIB, le Produit Intérieur Brut, pourrait baisser 8%, selon les prévisions de la Banque Nationale.
D’un côté, les coûts explosent, de l’autre, les recettes diminuent : impôts, TVA, cotisations sociales, ou encore dividendes non versés. "La situation est inédite. Nous pouvons déjà estimer que nous aurons un impact de près de 10 milliards d’euros au niveau des recettes non perçues, et 13 milliards de dépenses en plus. Cela représente un impact de 23 à 25 milliards d’euros. C’est considérable, c’est même historique", souligne David Clarinval.
Le chiffre d’affaires des entreprises a chuté, certains secteurs comme l’horeca, la culture ou la construction sont touchés de plein fouet. L’économie est en panne. 7% des entreprises pensent qu’elles risquent la faillite selon l’UCM.
La priorité du moment : donner de l’oxygène à l’économie !
Pour limiter le choc, l’endettement est inévitable. Le trou se creuse pour éviter les faillites et les licenciements. Selon la Banque National,
Chaque semaine de confinement représente un manque à gagner de 4 milliards d’euros pour l’économie belge !
Et la crise n’est pas finie. Une chose est sûre, la note sera salée.