Le Conseil national de sécurité tenu ce jeudi matin avec les différents niveaux de pouvoirs et les autorités scientifiques repousse l’assouplissement des mesures en vigueur contre l’épidémie de Covid-19 et rend obligatoire le port du masque à partir de ce samedi 25 juillet dans les établissements Horeca, sauf bien sûr une fois assis à table pour manger et boire. Mais en arrivant, en repartant, à chaque fois qu’on se lève, il faudra se masquer la bouche et le nez. Pareille obligation dans tous les endroits à forte fréquentation, privés ou publics : foires, marchés, brocantes, rues commerçantes et bâtiments publics. Ce sera aux communes de préciser dans quels lieux le port du masque sera obligatoire.
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Les horaires de fermeture de l’Horeca ne changent pas, l’heure limite reste fixée à une heure du matin, par contre ceux des magasins de nuits sont adaptés : les night shops fermeront plus tôt : à 22 heures. Le but est d’éviter les rassemblements sur la voie publique après la fin de service dans les débits de boissons. La Première ministre Sophie Wilmès (MR) parle de "piqûre de rappel" en précisant qu’il ne faut pas pénaliser tout un secteur parce que certains ne respecteraient pas les règles. Le contrôle revient aussi aux bourgmestres au niveau des communes qui pourront éventuellement décider de limiter encore plus les plages d’ouvertures des établissements.
Les établissements Horeca devront enfin tenir un listing de leurs clients pour assurer le suivi d’une éventuelle contamination, a encore dit la cheffe du gouvernement fédéral. Un fichier avec par tablée, une adresse mail ou un numéro de téléphone, liste qui sera conservée 14 jours et ne pourra être utilisée à d’autres fins que lutter contre le coronavirus.
Avant le Conseil national de sécurité, Daniel Ducarme (MR) ministre des Indépendants et des PME confiait qu’il pourrait y avoir "des mesures plus strictes qui devront être prises par rapport au port du masque" précisant qu’il veut également permettre aux opérateurs économiques de "la possibilité de continuer à travailler dans ces circonstances qui sont difficiles, qui seront difficiles. Il en va aussi de leur survie".