Le Conseil national de sécurité s’est réuni ce jeudi 23 juillet pour établir des mesures afin de contenir le rebond de l’épidémie du coronavirus que connaît le pays. En effet, depuis plusieurs semaines on observe une recrudescence importante de cas dans tout le pays, mais surtout en Flandre
Qu'en est-il de la "bulle sociale"? Actuellement, nous avons le droit de voir 15 personnes par semaine. Ce cercle constitue notre bulle sociale. Cependant, au regard d’une multiplication de "comportements à risques dans la population", il avait été question de réduire cette bulle de contact, passant de 15 à 10. Il n’en est rien. Le Conseil national de sécurité a décidé de ne pas toucher à notre bulle de contact. Pour l’instant…
Statut quo pour cette fois
Notre bulle sociale avait été élargie de 10 à 15 personnes, et nous pouvions organiser des événements privés jusqu’à 50 personnes maximum, pour les mariages par exemple. En revanche, les lieux pouvant accueillir plus de personnes mais dans lesquels les distanciations sociales étaient impossibles à respecter, comme les discothèques, avaient dû garder portes closes.
C’est avec sévérité que Sophie Wilmès a voulu tirer une sonnette d’alarme face à des "comportements à risque". Sophie Wilmès estime en effet que "ces comportements contreviennent au travail que l’on mène collectivement pour lutter contre le virus". Et d’ajouter, "je sais bien que c’est agréable, mais quand même, danser, discuter de table à table… Cela fait partie des comportement à risque".
Alors pour cette fois, la bulle de contact à 15 est maintenue. Mais désormais, cela va dépendre des comportements de chacun. "Le message est simple, si tout le monde respecte strictement la règle des 15, on ne devra pas toucher à cette bulle mais tout le monde doit comprendre que […] son maintien dépend du comportement de chacune et chacun".
Pour la Première ministre, "nous devons être capable de nommer cette bulle, soit de mémoire, soit en prenant des notes. Ca parait un détail mais c'est indispensable dans le tracing".
Lors de la phase 4, les événements publics avaient obtenu une petite bouffée d’air. En effet les événements en plein air pouvaient accueillir, moyennant autorisation, jusqu’à 400 personnes et jusqu’à 200 personnes en intérieur.
Au cours de la phase 5, ces capacités auraient dû être augmentées si la situation sanitaire le permettait. Les événements auraient pu accueillir 400 personnes en intérieur et 800 en extérieur. Il n’en sera rien.