Déjà, lors de la sortie en salle du premier opus en 2009, des témoignages avaient fleuri dans ce sens sur le site de fan "Avatar Forums". "Depuis que je suis allé voir 'Avatar', je suis déprimé.", avait écrit un internaute dans un message relayé par The Guardian.
"Regarder le monde merveilleux de Pandora et de tous les Na'vi m'a donné envie d'être l'un d'entre eux."
"J'envisage même de me suicider en pensant que si je le fais, je renaîtrai dans un monde similaire à Pandora et que tout est comme dans Avatar." Très vite, ce sentiment ressenti chez les spectateurs du monde entier est surnommé "Post Avatar dépression syndrome", soit "PADS".
Pour apporter des éléments de réponses, un psychiatre américain, le Dr Stephan Quentzel, expliquait à CNN au moment de la sortie du premier opus : "La vie virtuelle n'est pas la vraie vie et elle ne le sera jamais mais c'est le summum de ce que nous pouvons construire dans une présentation virtuelle jusqu'à présent. Il a fallu le meilleur de notre technologie pour créer ce monde virtuel et la vraie vie ne sera jamais aussi utopique qu'à l'écran. Cela rend la vraie vie plus imparfaite".