4. Prendre de la distance avec les médias
Protégeons nos enfants en éteignant les médias. Il est important de laisser du répit aux enfants et ne pas continuellement alimenter la source de leurs peurs. On sait ce qui se passe, mais il faut se protéger et privilégier les moments ou l’enfant reste dans sa vie d’enfant. Ce n’est pas parce qu’il y a une guerre qu’on ne peut plus avoir de joies.
5. Etre attentif aux signes d’anxiété
Un enfant peut ne pas comprendre la guerre. Cela peut même lui arriver de jouer à la guerre dans la cour de récréation, avec ses copains. Il faut lui expliquer la distinction entre le jeu et la guerre réelle. Par ailleurs, l’enfant a pu voir des images qui lui ont fait peur et qui peuvent susciter des angoisses. Il faut rester attentif à ces signes d’anxiété, qui peuvent ne pas être exprimés : des cauchemars, il mange moins… Un enfant n’osera peut-être pas parler de ses peurs. Et plus ils sont petits, moins ils vont savoir mettre des mots sur leurs peurs.
6. Impliquer l’enfant
Profitez de ce moment pour expliquer aux enfants qu’il y a les "bons" et les "méchants", mais qu’on va tout faire pour alléger les souffrances et semer la paix à son niveau. On peut essayer de l’impliquer en lui disant : "On a trois chambres dans notre maison, tu sais ce qu’on va faire ? On va accueillir une famille" ou : "On va aller faire un don." Invitez les enfants à promouvoir la paix et parler leur de votre volonté d’aider. "Trouvons dans le négatif ce qu’il y a de positif pour inculquer aux enfants l’idée qu’il y a moyen de contrer, à son niveau, le négatif" termine le Dr Barbara.
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