"Les alliés européens disposent de ce dont ils ont besoin pour faire avancer l'assistance sécuritaire supplémentaire (à) l'Ukraine dans les jours et semaines à venir", a ajouté le responsable.
Une source familière des autorisations a précisé que l'approbation concernait les demandes urgentes de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.
Les quantités exactes et les types d'armes n'ont pas été précisés, mais les arsenaux des pays baltes comprennent notamment des missiles anti-char Javelin.
"Nous avons décidé d'envoyer des armes et d'autres aides (à l'Ukraine)", a confirmé à l'AFP le ministre lituanien de la Défense, Arvydas Anusauskas, selon lequel cette démarche vise à "dissuader" la Russie de toute attaque.
"L'histoire nous montre que faire des concessions à l'agresseur finit par aboutir à une grande guerre. Nous ne voulons pas de cela. Tout pays qui se défend doit avoir la possibilité de le faire", a ajouté le ministre.
Des dizaines de milliers de soldats russes, ainsi que des chars et de l'artillerie, ont été déployés près de la frontière ukrainienne depuis la fin de l'année dernière, inquiétant particulièrement les trois pays baltes, situés aux aussi dans le voisinage immédiat de la Russie.
L'histoire nous montre que faire des concessions à l'agresseur finit par aboutir à une grande guerre
Depuis l'année dernière, l'administration du président Joe Biden a approuvé l'envoi de 650 millions de dollars d'armes à l'Ukraine, dont 200 millions le mois dernier.
Kiev presse les Occidentaux de lui livrer des armes de défense supplémentaires, en plein pic de tensions avec Moscou soupçonné de préparer une invasion de son voisin.
La Grande-Bretagne a annoncé lundi qu'elle comptait envoyer des armes antichars.
L'Allemagne a pour sa part rejeté l'idée de livrer des armes à l'Ukraine, estimant que cela ne ferait qu'aggraver les tensions.