Il faut dire que la période est très intense. Il y a la fête du 1er mai et, tout de suite après, la fête des mères à préparer et à gérer. "Il y a des jours avec et des jours sans", précise la fleuriste de "A fleur de pot".
Hier, j’ai travaillé jusqu’à 21h… C’est très dur parce qu’il faut faire des livraisons en un temps record, y compris pour la fête des mères.
Mais là aussi, c’est compliqué. Et ce n’est pas la fleuriste de "Marie-Thérèse" qui dira le contraire. "Les instructions ne sont pas précises. On a entendu qu’on reculerait peut-être la fête des mères… Si c’est le cas, ça va de nouveau bouleverser notre travail mais aussi nos ventes. Notre objectif est de continuer, pour ne pas mettre nos employés en chômage technique."
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En attendant la possible réouverture des fleuristes le 18 mai (si le plan de déconfinement se déroule comme prévu), l’Union royale des Fleuristes de Belgique souhaite saluer les initiatives nées ci et là pour aider les fleuristes. "Tout le monde n’a pas l’occasion de faire de la vente en ligne donc beaucoup sont confrontés actuellement à des difficultés financières", explique Luc Bourquin, président de l’URFB. "C’est d’autant plus dommageable que les grandes surfaces, elles, peuvent vendre des fleurs. Mais nous respectons la loi et les règles sanitaires. Nous travaillons maintenant à la reprise, en prévoyant des masques, des gants et du plexiglas."